Avant-propos
Une histoire dans la plus grande Histoire qui soit
N’y aurait-il plus de «signification dans le groupe ni aucune dans le monde » comme le déplore Joseph Campbell ?
Pour avoir écrit un conte je sais, en tant qu’auteure, que je puis donner beaucoup de liberté à mes héros. Parfois le personnage arrive à s’imposer dans la trame du récit. Mais dans tout le processus, c’est moi qui décide du dénouement même si le héros peut choisir sans connaître à l’avance l’issue de son aventure. Dans le grand livre de la vie, certaines situations sont prévisibles, d’autres pas. Aujourd’hui, plusieurs chapitres de mon existence ont été écrits, chapitres dans lesquels j’ai fait des choix de vie. Combien reste-t-il de pages à remplir? Je ne le sais pas. L’intrigue n’est pas encore complètement dénouée et la suite, je ne la connais pas. Ce que je sais, c’est que, à la manière des poupées russes, ma petite histoire se déroule au cœur d’une magnifique et grande histoire qui ne cesse de m’émerveiller. Un récit signifiant.
Cette grande histoire, je n’en soupçonnais pas la portée lorsque j’étais enfant. Ni même pendant mes difficiles années d’adolescence où je me questionnais sur le sens de la vie. De ma vie…
Lorsque j’ai commencé à écrire, des souvenirs me revenaient à la mémoire. Il y avait comme un souffle, un je ne sais quoi qui tentait de rassembler les fragments dont je disposais tel un fil d’Ariane. L’écrivain qui construit son histoire en devient automatiquement le héros. Non pas au sens où ce héros accomplirait des prouesses, mais plutôt que ce héros, sous le regard d’un Tout-Autre que lui-même reste, par ses choix de vie, un acteur de premier plan.
Chaque être humain est unique et le chemin qu’il parcourt est particulier et singulier. Notre aventure ici-bas est un long tissage faisant partie d’une grande tapisserie. Tapisserie dans laquelle s’entrecroisent les fils de nos existences. Ceux de tous les êtres vivants de tous les âges et de toutes les époques qui ont marché sur cette terre.
C’est ce récit particulier et singulier que je désire offrir dans les quelques lignes qui suivent…
CARMEN
Bravo Cécile ! Je suis fière de toi et pour toi . J’aimerais bien si cela est possible me procurer une copie de ton livre en souvenir de toi et des beaux moments que nous avons passés ensemble lors de mes cours d’aquarelle.
Carmen
Maryse
Cécile, j’aimerais en avoir un à moi car je le dévore présentement et je voudrais pourvoir m’y plonger souvent.
Annie Côté-Nadeau
WOW !! Je viens de terminer un beau voyage en tout en couleur. Merci pour ce cadeau littéraire, qu’est ton livre : Vivre sa couleur. C’est merveilleux de lire ton histoire, cette invitation à se découvrir, à vivre pour le cinquième jardin.