Drôle de destin que celui de Béatrix. Issue d’un milieu bourgeois britannique, Béatrix a vécu une enfance imprégnée de solitude. Béatrix crayonne depuis son plus jeune âge. Fillette à l’imagination débordante, elle fait parler les petits animaux qui prennent forme sous son pinceau. C’est ce qui l’a poussée, enfant, à prendre ses crayons et sa plume pour dessiner en observant la nature. Elle aimait collectionner des insectes, illustrer dans ses carnets ce qu’elle avait sous les yeux.
Je suis toujours émue lorsque je regarde le film : Miss Potter. Je pense qu’il représente une grande partie de ce qu’a vécu Béatrix. L’actrice qui personnifie l’artiste, Renée Zellweger, joue le rôle à merveille. On peut facilement s’imaginer Béatrix dans tous ses états d’âmes, particulièrement dans son idylle amoureuse avec son éditeur. Ce qui me rejoint, c’est la ferveur et la passion de l’artiste pour son art. Les animaux qu’elle personnifie sont palpables caractérisés par un anthropomorphisme semblable aux personnages de Kenneth Graham dans son ouvrage : «Le vent dans les saules». Un livre que j’ai aimé, particulièrement celui illustré par Éric Kincaid dont la fantaisie et les couleurs rejoignent celles de Miss Potter.
Béatrix, avec sa palette de couleurs, fait surgir sous son pinceau, un Pierre Lapin ou encore un Noisette l’écureuil, petites bêtes à poils qu’elle a tant observé dans la merveilleuse campagne de Wray Castle, au Nord de l’Angleterre. C’est là qu’elle puise son inspiration, dans le magnifique résidence familiale entourée de nature où elle passait ses étés avec sa famille.
L’univers de Béatrix me fascine. Les paysages bucoliques de ses contes, je les retrouve lors de mes escapades à la campagne avec mon chevalet ou dans mes randonnées à bicyclette. Devant les paysages qui défilent sous mes yeux, je suis ébahie par la somptuosité des images.
Son imagination fertile transpire dans ses contes de lièvres, de lapins, de chats, de souris, petits mammifères auxquels elle prête des sentiments si humains. Ils sont plongés, tout autant que nous, dans des circonstances adverses et difficiles. Malgré cela l’artiste arrive à garder la légèreté des couleurs et la subtilité de l’aquarelle.
Ce qui me touche beaucoup dans le film et je sais que cela correspond à sa réalité, c’est que Béatrix croyait en ses rêves et qu’elle n’a laissé personne l’empêcher de les réaliser, pas même ses parents. Qu’elle a toujours honorés d’ailleurs!
En conclusion, le film aura été pour moi une source de grande inspiration. Tout autant que les contes dont je parcours les lignes et qui me ravissent à chaque fois.
Et le tout dernier film Pierre Lapin. On aurait dit le tout inventé par Miss Potter. Une suite à son imagination fertile. Charmant à voir:
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=44792.html
https://www.cinemaclock.com/que/quebec/films/pierre-lapin-2018/videos/210281
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19574137&cfilm=44792.html
Carmen
Merci Cécile de nous faire plonger délicatement dans le monde merveilleux et imaginaire de Miss Potter. On sent tellement de souci du détails que l’on se croirait
à vagabonder dans les champs entourés de mille et un petits animaux et insectes qui caractérisent le monde de l’enfance lorsqu’il fait ses premières découvertes dans la nature qui l’environne.
Ton cheminement dans le monde Miss Potter est plus que fasçinant…..
Bravo pour cette belle passion.