Un tableau de Gabriel Max m’a inspiré cet autre copie dont voici le brouillon. Ce tableau s’intitule: La fille de Jaïre. On pourrait appeler cela, une copie de maître à la manière impressionniste. Il s’agit d’un passage biblique qui est pour moi source d’inspiration dans ma vie de tous les jours. Et particulièrement ces dernières années où j’ai dû subir plusieurs interventions chirurgicales aux yeux, et un cancer qui m’a frappée inopinément. Ces cinq petits mots: «Ne crains pas crois seulement» que Jésus dit à Nicodème, alors que ce chef d’une synagogue vient pour supplier Jésus de venir guérir sa fille malade, ont été pour moi une source de réconfort infini. Un appui ferme pour ma foi.
Dans ce tableau de Gabriel Max et le passage bilique qu’il a voulu illustrer, la situation est la même que celle de Lazare qui meurt avant que le Maître soit arrivé sur place pour le guérir. Et cela malgré le fait que des proches soient venus promptement l’avertir que la personne en question était très malade. Jésus n’est jamais pressé par le temps. Il a pris plusieurs jours pour se rendre à l’endroit. Dans ce cas-ci, il se laisse interrompre par une femme prise d’une perte de sang depuis douze ans. Celle-ci avait consulté de nombreux médecins. Mais son mal persistait. Touché par sa foi, Jésus la guérit et s’entretient avec elle. Pendant cet intervalle de temps, le jeune fille décède.
Des messagers arrivent vers le chef de la synagogue pour lui dire qu’il est trop tard. Que sa fille est morte. Qu’il est inutile que Jésus se rende à la maison. Et c’est là que jésus s’adresse à ce père éploré pour lui dire: «Ne crains pas, crois seulement». Il se rend chez-lui et ressuscite la jeune fille.
Il me semble que Gabriel Max a rendu tout l’esprit de la scène. Le visage très pâle de la jeune femme, une mouche posée sur son bras gauche (voir l’original), signe que la vie a disparu de ce petit corps que Jésus va bientôt relever d’entre les morts. Je suis très touchée, et par le passage biblique, et par la peinture de ce grand maître.
Dany Hokayem
Très émouvant, ce Jésus face à la mort de la jeune fille. Un toucher qui donne la vie.
Dave Martin
Laissons-nous toucher, premièrement par Jésus, mais aussi par ceux autour de nous qui portent en eux la vie de Jésus.